La Distillerie Bar Lab

Un lieu de vie entre bar et laboratoire de distillation, où tout le monde peut découvrir derrière de larges baies vitrées les alambics en pleine action.
L’offre proposée séduit rapidement un public d'épicuriens ainsi que de néophytes qui aiment venir découvrir à la Distillerie les pépites de vins natures et de spiritueux sélectionnées, les bières artisanales, et autres produits du terroir qui font sa différence avec les autres établissements.
Au delà d’être un lieu ou l’on fabrique et l’on sert des spiritueux, La Distillerie Bar | Lab accueille également:
Le Gin Lab Experience, un ateliers de distillation ludique et didactique, où les convives apprennent tout sur l’histoire du gin et de sa fabrication, créent leur propre recette à partir d’un large choix de plantes, distillent eux même dans des petits alambics individuels, et repartent avec leur bouteille de gin personnalisée.

Le projet consiste en la réunification de deux arcades commerciales situées Boulevard Carl-Vogt à Genève en vue de l'ouverture d'un établissement dans lequel sera intégré un alambic pour la production de gin.

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Le concours a été proposé par la ville de Sion afin d’étudier les diverses manières de répondre de façon pertinente aux besoins émergents du quartier.
En effet, l’évolution des effectifs scolaires, les demandes concernant les structures d’accueil (UAPE) et la nécessité de se déplacer sur un autre site pour se rendre à la salle de gymnastique rendent nécessaire l’agrandissement du Groupe Scolaire de Champsec.

Deux bâtiments/interventions compactes répondant volumétriquement à l’école existante par un jeu de toitures inclinées sont proposées pour l’extension de l’école de Champsec. L’un accueille des salles de classe, il intègre l’UAPE, les espaces de réunion et la salle des maîtres. Il s’implante à proximité des bâtiments existants créant une continuité logique entre les deux unités d’enseignement.

L’autre est le gymnase dont le volume est encaissé de 3 mètres. Cette disposition permet de réduire son impact bâti et de garantir une connexion à l’ensemble du centre scolaire au niveau inférieur. Le volume de terre excavé est utilisé pour l’aménagement extérieur. Des buttes de terre plantées de végétation basse et d’arbres sont crées. Elles apportent une dimension paysagère et ludique au site. L’une d’elles propose des gradins pour le terrain multisports extérieur. Ensemble, elles forment une carrière végétale et acoustique vis à vis des logements environnants.

Les deux nouveaux bâtiments sont positionnés le long de la Route de Chippis, préservant les activités scolaires extérieures de ses nuisances. Ils définissent par la même occasion un front urbain sur celle-ci. La pelouse à l’extrémité Nord-Est du terrain est préservée, laissant aux enfants une grande plaine de jeu verte.

Par leur implantation les trois bâtiments génèrent une place centrale, lieu de convergence. Depuis cette place, des vues se dégagent sur le paysage sédunois. La proximité des constructions donne à la place une échelle humaine, dans l’immensité du paysage. En effet, le caractère singulier du paysage montagneux environnant a été pris en compte dès le début de la réflexion. En respectant une distance suffisante vis à vis des logements voisins, l’implantation du projet maintient les vues dégagées.

Le projet propose quatre accès piétons pour l’école de Champsec : le Chemin des Pâquerettes au Nord, aux extrémités Nord et Sud et la Rue de la Pelouse. Un nouvel accès traversant le quartier résidentiel à l’Ouest du site est aménagé. Ces chemin convergent en un point central : la cour de l’école. Ce lieu est envisagé comme un espace polyvalent, de rassemblement, de rencontre, de jeu et d’apprentissage. Depuis le préau, on accède dans chacun des trois bâtiments de façon individuelle.

Les bâtiments sont reliés par le niveau inférieur. Cette disposition permet de circuler d’un élément de programme à l’autre sans passer par l’extérieur, facilitant de façon évidente le travail du personnel enseignant en cas de météo défavorable.

Les toitures inclinées donnent un profil singulier aux deux nouveaux bâtiments qui reprennent les ondes de construction environnantes : mélange de bâtiments industriels, de maisons individuelles et d’unités d’habitation aux toitures inclinées. Ce profil profite aux espaces extérieurs en créant une spatialité généreuse. L’inclinaison des toitures permet de suivre au mieux la course du soleil au fil de la journée, laissant entrer un maximum de lumière à l’intérieur des espaces.

L’organisation du projet d’extension du Home se fait de façon centrifuge autour d’une couronne de chambres qui définit la première peau du bâtiment. Cette ceinture est complétée par les noyaux de services que sont les blocs sanitaires, les ascenseurs et les issues de secours en relation direct à l’extérieur au rez-de-chaussée. La deuxième ceinture est un corridor généreusement dimensionné largement ouvert sur le patio. Cet espace de distribution est littéralement envisagé comme une pièce à part entière appropriable par les usagers. C’est au sein de cette boucle que prend place l’espace interdisciplinaire qui se trouve de fait en relation directe avec l’ensemble des résidents.

L'architecture proposée résulte de gestes simples. Le terrain est tout d’abord soulevé pour générer une couverture au dessus des vestiges et du programme qui les accompagne. L’angle sud de la portion sur-élevée est ensuite rabattu pour retrouver le niveau de l’esplanade et proposer une continuité de l’espace public qui s’ouvre en belvédère sur la ville et offre une vue, par dessus les toitures, sur le Léman et son jet d'eau. Le programme et sa circulation accompagnent ce geste pour atteindre, un niveau inférieur en lien direct avec les fouilles archéologiques.
Le résultat est une coquille habitée qui semble flotter par dessus les murs du Bastion St-Antoine.

La composition existante présente des qualités esthétiques et architecturales indéniables. Le parc, par son dessin fait partie de cet ensemble au style si caractéristique. Notre approche a été de conserver la composition originelle et de s’y intégrer avec discrétion. La nouvelle structure s’implante dans le chancre existant situé entre le bâtiment de l’école et l’actuelle salle de sport. Cette situation garanti l’interaction de l’ensemble des programmes et permet de conserver les volumes existants, le parc ainsi que les infrastructures sportives extérieures. La nouvelle salle de sport, dont les exigences sont incompatibles avec l’édifice existant, prend place dans un nouveau volume semi-enterré. Une nouvelle entrée dans le complexe est proposée au sud de la parcelle, entre la salle de sport existante et le nouveau volume. Le préau existant se prolonge vers le sud et amène les usagers vers l’entrée des structures de la jeunesse. Cette entrée, marquée par un important porte-à-faux, devient la partie couverte du nouveau préau.

Le projet présenté ici pour le nouvel établissement médico social de la fondation Saphir prend place le plus au sud de la parcelle de sorte à définir naturellement une placette avec le bâtiment. Sous l’influence de son environnement naturel direct, le bâtiment vient se plier. Un arbre majeur est conservé pour devenir le cœur du nouvel ensemble. La façade nord de la nouvelle construction s'infléchi pour intégrer cet élément naturel. Le projet proposé ici se veut compact et rationnel.
Le bâtiment existant est rénové.
La nouvelle construction s’organise sur 3 ½ niveaux disposés délicatement dans la pente naturelle. L’entrée dans l’EPS se fait directement depuis la placette où la géométrie du plan de rez de chaussée se déforme légèrement de sorte à proposer un couvert aux résidents. L’organisation de chaque unité se veut rationnelle et efficace autour des pièces paysagères que sont les puits de jours. Un unique corridor vient se dilater pour proposer aux angles sud du projet les espaces de salon et de salle à manger qui bénéficient d’une terrasse sur toutes leurs longueurs. Le projet proposé ici se veut volontairement sobre tout en proposant une générosité certaine notamment dans son rapport à l’extérieur.

Le projet proposé pour la construction du nouveau Collège Courbet se veut d’une grande simplicité et d’une économie de moyens exemplaire. Un monolithe sobre, complétant harmonieusement le quartier et l’école existante, est délicatement posé sur trois grandes arches. Celles-ci lui assurent une perméabilité visuelle directe avec l’environnement naturel et urbain. Sous ces trois arches, se glissent la bibliothèque, la salle de sport, et la galerie avec ses aulas et son réfectoire, tels trois lieux singuliers véritablement mis en scène. Par-dessus sont disposées les classes, éclairées en leur centre par un grand puits de lumière zénithal. De jour, les arches permettent d’apporter un maximum de lumière dans ces trois espaces situés de plain pied et en contrebas, tandis que le soir, les classes s’éteignent et les trois grandes arches viennent illuminer à leur tour le quartier, en donnant un caractère chaleureux et accueillant à ce lieu public.

La couverture amovible du gradin ouest du stade Pierre de Coubertin part d’un principe de déformation simple dans l'optique de répondre aux différentes exigences du site. Au nord, la toile vient s'étirer vers l'esplanade de sorte à offrir au public une entrée couverte mais surtout un signal fort, une porte à l'échelle du site sous la forme d'une arcade voutée de 6 m de haut en son point le plus élevé. A l'est, côté piste d'athlétisme, le couvert vient s'ouvrir de sorte à élargir le champ de vision des spectateurs. Au sud, à l'instar du nord une porte plus discrète vient chercher les spectateurs venants des rives du lac. A l'ouest, la toile vient couvrir l'accès VIP et protéger les spectateurs des intempéries qui proviennent presque exclusivement de ce côté. Il s’agit d’une structure tendue "cable-membrane" accrochée sur les mâts d’éclairage qui vient s’ancrer en quatre points. La forme prise par le textile amené à se déformer en reliant ces différent points génère une géométrie complexe résultant de principes physiques d’optimisation des efforts éprouvé depuis les années 60 et notamment par les travaux reconnus de Frei Otto.
Notre proposition paysagère vise à structurer le parc sportif et son nouveau réseau de mobilité douce en densifiant les cordons boisés qui le ceinture tout en supprimant progressivement les digues qui le cloisonne. Ce continuum végétal matérialise ainsi les sous-espaces qui le composent sous la forme de clairières boisées ouvertes sur le ciel, sans pour autant créer de frontières topographiques au sol. Ces dernières accueillent les différents éléments programmatiques sportifs permanents et éphémères du parc sportif.

Notre proposition est fondée sur la mise en oeuvre d’un grand jardin qui s’installe sur l’ensemble de la parcelle et établit un lien entre la route et l’épaisseur boisée. La partie centrale du jardin fait le lien entre la partie Campus et les futurs logements. Espace généreux et ensoleillé, il forme le lieu de rencontre et d’échanges entre toutes les composantes du programme. La trame du futur quartier d’En Dorigny a été prolongée à la manière d’un tissage jusqu’aux coteaux boisés, offrant une perméabilité visuelle et spatiale entre la route cantonale, le jardin linéaire, les logements privés et la forêt.
Le tissage est amplifié par la configuration de la coupe. Les bâtiments de la partie sud sont soulevés pour permettre aux espaces ouverts de se glisser jusqu’au jardin linéaire, grâce aux pentes et en traversant les cours des bâtiments. Orienté est-ouest et large de 30 à 42 mètres, le jardin linéaire a un traitement simple, proche des parcs de campus. Son altimétrie est variée et suit le plus possible la topographie naturelle du terrain. Il est rythmé par de grands arbres, on y circule librement à pied ou à vélo.
Le jardin connecte deux autres entités : une pièce paysagée à l’Ouest sur la rue du Léman et un parc dédié aux activités récréatives et sportives à l’Est.
Les différents logements étudiants sont organisés dans un unique bâtiment autour d’une cour. Le rez-de-chaussée, accueille les activités économiques résidentielles et l’entrée des logements qui se développent sur 6 niveaux, desservis par une coursive.

Le nouvel EMS s’implante selon le règlement en vigueur le long du chemin de la Cigale et parallèlement au chemin du Grand Pré. Le parti pris consiste à proposer un bâtiment compact le plus au sud de la parcelle. Le projet s’adapte à la déclivité naturelle du terrain en minimisant les mouvements de terre. La partie nord du site ainsi libérée accueillera les espaces verts. L’entrée principale se fait au croisement du chemin du Grand Pré et du Chemin de la Cigale au sud-ouest de la parcelle. Les unités de soins sont reparties sur les 4 niveaux supérieurs. Les chambres s’organisent en couronne autour d’un noyau central comprenant les espaces de service ainsi que les circulations verticales. Cette couronne s’interrompt aux angles de sorte à libérer au sud-est l’espace de séjour salle à manger en relation avec un balcon d’angle ouvert vers le paysage et au nord ouest un espace commun plus informel. Le système constructif se caractérise en façade par une résille structurelle en béton armé exprimant la tectonique du projet. Cette grille se développe également en plan selon une base carré de 7.50m par 7.50m économique et rationnelle d’un point de vue structurel.
Des éléments de façade préfabriqués en bois ainsi que des éléments vitrés prennent place dans la structure. Ce système garanti une mise en oeuvre rapide et économique faisant appel à des technologies simples et éprouvées.

Le projet pour le nouveau bâtiment d'accueil de Glion prend place au sud-ouest de la parcelle et s'intègre au terrain naturel, parallèlement à la pente. Les aménagements extérieurs liant la route du Bugnon à la route de Champ Fleuri en aval sont constitués d'une succession de terrasses connectées par des rampes adaptées aux personnes à mobilité réduite. L’accès au centre se fait depuis la route de Bugnon via un escalier donnant directement sur l’entrée principale, ou en suivant un belvédère et une rampe en pente douce au travers du parc. L’accès aux deux services se fait directement depuis l’espace central. Le rez inférieur du bâtiment, en relation avec la zone de livraison, est consacré au personnel. Le bâtiment exprime littéralement le programme proposé. Il s’agit de l’agglomération d'unités qui génèrent un ensemble bâti. Cette composition brise l’échelle de l’institution pour offrir aux usagés l'expression de maisonnées, d’un hameau. Par sa matérialité, le présent projet s’intègre au quartier environnant. Il s’agit de volumes simples envisagés comme des monolithes prenant place dans ce terrain en forte pente. Ce volume est percé de généreuses baies vitrées.

Extension d’un immeuble, création d'un loft.

Le projet propose de créer la première pièce urbaine d’un morceau de ville en devenir, au nord des voies du M1, tout en offrant les caractéristiques d’un quartier à part entière. Avec le nouveau pont de liaison, il s’inscrit à l’articulation entre les sites de l’UNIL et de l’EPFL au sud et la zone résidentielle de Chavannes-près-Renens. Cet ensemble bâti est composé de 3 volumes brisés de 6 et 8 niveaux, afin de réduire l'impact visuel du projet. Ils épousent la géométrie du site et définissant une succession d’espaces assurant une transition du publique au privé. Les cordons boisés longeant la Sorge et la Mèbre, éléments majeurs structurant le site, sont reliés le long de la voie du M1, formant une continuité paysagère et biologique entre ceux-ci. La forêt s’éclaircit progressivement vers l’ouest pour faire place à un parc boisé parcouru de cheminements piétons enserrant les bâtiments avant de se transformer en espaces urbains autour de la Place de la Pala située au coeur du projet. Le quartier de la Pala offre ainsi à ses résidents un cadre de vie privilégié, entre ville et nature, à quelques minutes des hautes écoles.

Le projet pour la construction d’un complexe scolaire et sportif à Romont prend place le long de la route d’Arrufens dans l’alignement de la halle existante et le long du cheminement piéton qui conduit au bâtiment scolaire. Le parti pris consiste à rassembler le programme proposé dans un volume unique, compact et singulier. Le projet s’organise sur deux niveaux. L’accès dans le complexe se fait depuis le niveau supérieur. Les usagers sont accueillis dans un espace ouvert qui intègre la cafétéria en surplomb des bassins et en relation directe avec les paysages lointains.
Sur ce même niveau on trouve au Sud-Ouest la zone consacrée au conservatoire. Une unique circulation verticale centrale permet de distribuer tant le niveau inférieur la zone vestiaire dédiée à la piscine que les salles de musculation, de psychomotricité et de rythmique qui disposent de leurs propres vestiaires. Les bassins sont disposés en longueur afin de garantir un éclairage optimal du volume et de multiplier les possibilités d'interfaces avec les espaces extérieurs. Finalement, le projet souligne sa mixité en liant visuellement les différents programmes. Le système structurel proposé est une variation sur le thème du portique. Il s’agit d’une succession de cadres inclinés en bois lamellé collé
qui évoquent un pliage. Cette succession de crêtes dialogue élégamment avec les paysages vallonnés de la région.

Le projet proposé s’inscrit dans la continuité paysagère du projet « mille-pattes » Lauréat du mandat d’étude parallèle pour la construction d’une Butte paysagère dans le sous secteur « Bellevue _ Borné Nau ». Les recommandations faites par le bureau "Paysagestion" consistent en l’aménagement d’un espace public organisé en gradins. Ce type de dispositif répond parfaitement aux exigences du programme proposé : Une salle de sport avec aire sportive extérieure à importance régionale.
Une succession de plateaux dimensionnés de sorte à accueillir les différentes activités sportives requises sont disposés sur la parcelle. Le talus situé au Nord est structuré en gradins qui pourront accueillir les spectateurs lors d’événements sportifs.
Sous ce talus prennent place les vestiaires qui desserviront aussi bien les installations sportives intérieures et extérieur.
Un volume simple vient couvrir les terrains situés les plus au Nord. Ce volume accueil les espaces de services nécessaires au bon fonctionnement de la salle de sport. La cantine scolaire s'implante au Sud sous le même volume. Cette dernière est mise en relation directe avec l’école et la future place qui fédérera le nouvel ensemble scolaire. Cet espace s’ouvre également sur les terrains de jeux extérieurs et pourra être exploité à l'occasion d’évènements régionaux.

Le bâtiment proposé compose avec la salle de gymnastique existante en adoptant une volumétrie ainsi qu’une orientation similaire. Cette disposition permet de définir de façon claire un préau ouvert orienté plein Sud. Cet espace récréatif est directement accessible depuis la route de Chavannes et pourra de ce fait être facilement utilisé comme un large parking à l'occasion d’événement divers. La nouvelle école de d’Orsonnens s’organise sur deux niveaux. Chaque niveau est distribué par un espace central dans lequel prennent place les circulations verticales ainsi que les volumes de service. Au Rez-de-chaussée, se trouvent les classes enfantines de plain pied, les salles d’appui, la salle de réserve ainsi que l’espace destiné aux enseignants. L'étage s’organise selon le même principe et acceuille les 6 salles de classe primaire. L’expression du bâtiment est celle d'un volume compact.
Ce volume est tronqué à sa base pour accueillir un espace de préau couvert. Le monolithe anticipe une extension future en laissant à disposition une zone constructible sur son flan Ouest. Cette extension deviendra prétexte à finaliser la géométrie singulière de ce volume.

Le parti pris urbain consiste à proposer deux volumes simples de sorte à définir deux espaces publics majeurs. A l’ouest, l'espace du chemin de Bérée se dilate et fait office de seuil pour les habitants du nouvel ensemble bâti. Ce lieu accueille notamment les terrains de jeux qui seront partagés avec les équipements du lot voisin. A l’est, un square tenu par les deux volumes s’ouvre généreusement au sud. Il s’agit d’un espace récréatif propice à la détente des résidents. Les volumes sont orientés de manière à maximiser l'ensoleillement de chacune des façades, tout en minimisant les déperditions thermiques au nord. Finalement, le jeu de décalage oriente favorablement les appartements tout en évitant les vis à vis.
L’organisation de chaque bâtiment se fait de façon rayonnante. Autour d’un noyau central en béton recyclé prend place une première couronne d’espaces de services. Cette organisation rationnelle centralise les descentes de gaines au centre du bâtiment et permet une grande flexibilité d’organisation des appartements.

Le système constructif joue un rôle essentiel lors de la conception de projets éphémères. Il s’agit de trouver le bon équilibre entre une réalisation simple, efficace, économique et élégante. Pour ce faire, le projet se compose d’une structure de cadres moisés en bois lamellé-collé. Ce système d’assemblage permet un montage aisé. L’entre-axe est de 60 cm entre chaque cadre, ce qui permet de réduire considérablement les hauteurs statiques et également le poids des pièces, favorisant ainsi le transport et le montage des éléments.
De part sa structure, le bâtiment s’exprime par une succession de cadres donnant l’impression de pouvoir s’étendre indéfiniment. Cette composition est déformée par un geste ample et éphémère. Ce « geste » est obtenu par la décomposition d’un mouvement de corps humain par analogie à la chronophotographie. Cette dernière marque un temps d’arrêt dans le mouvement en exposant les points des extrémités du corps. Le dessin obtenu symbolise le mouvement en une succession de ligne et de courbes. Géométrie qui se retrouve donc dans le projet par la déformation.
Le projet sera entièrement réalisé en bois indigène et répondra aux exigence du label MINERGIE. Il s’agit d’un bâtiment temporaire dont l’impact sur le site devra être minimisé tant dans sa mise en oeuvre que lors de la vie du bâtiment.

Le site sur lequel viendra s’implanter le nouveau Cycle d’orientation de Riaz est actuellement un espace peu défini, situé entre une route cantonale et une autoroute. L’enjeu du projet est de générer une nouvelle centralité, de mettre en place un dispositif d’accueil humain et performant, tout en répondant au problème des nuisances sonores.
Le groupe scolaire s’implante le long de la route cantonale et marque physiquement, de par sa position et sa géométrie, l’entrée du village, déjà amorcée fonctionnellement par le nouveau giratoire. Sur la partie Sud s’organise, sous forme de « parc scolaire », le dispositif d’entrée comprenant les parkings, les arrêts de bus et les équipements de sports extérieurs. Le volume simple du début de la composition est découpé de sorte à générer une zone centrale de préau, espace introverti et central de l’aménagement, avec une fenêtre s’ouvrant sur le paysage aussi bien proche que lointain.
Le programme du cycle d’orientation se repartit dans les deux bâtiments constitutifs de la cour.
Au Nord, le bâtiment d’enseignement prend la forme d’un L, dont chaque branche s’organise autour d’un vide central faisant office d’espace de distribution principal.
Au Sud, un bâtiment à vocation « récréative » accueille les programmes publics.

Ce projet pour la construction d’un immeuble de logement à Clarens se caractérise principalement par une géométrie singulière qui n’est autre qu’une homothétie de celle de la parcelle. Chaque niveau accueille deux appartements de 2p. 1/2 et 3p.1/2. Ces appartements sont organisés autour d’un unique noyau central qui comprend les espaces de service. Le bâtiment est complété d’un balcon filant orienté sud sud-ouest dont la géométrie fait également écho à celle-du site. La dimension de ces éléments en porte à faux confère à l’édifice une expression de légèreté. La façade est composée de panneaux préfabriqués qui garantissent une mise en œuvre rapide et économique. A l’instar des menuiseries, la matérialité des panneaux est en métal mat et contribue au caractère aérien du bâtiment. Les préceptes écologiques sont appliqués et démontrent les compétences en matière de protection de l’environnement et de développement durable. De par sa compacité, le projet offre un rapport volume construit / surface construite très favorable.

L’EMS s’implante dans la zone Sud-Ouest de la parcelle. Cette position privilégiée offre un dégagement maximal vers les vues ainsi qu'un retrait de la route de Villariaz et des ses nuisances sonores. Au Sud Est est planté un jardin d'agrément directement accessible depuis le nouvel EMS.
L'unité de psychogériatrie occupe le dernier étage de l'EMS.
Les chambres des résidents s'organisent autour d'un jardin central de 350m2 planté d'arbres de haute tige. Cette position au sommet du bâtiment permet aux résidents de bénéficier d'un dégagement privilégié sur les vues qu'offre ce site. Cette disposition permet de concilier contrôle visuel du personnel soignant, intimité et promenade thérapeutique. On y trouve le calme d'un cloitre baigné de soleil.
Une attention toute particulière est portée au rapport à l'extérieur depuis la chambre.
Une inflexion est effectuée chaque deux chambres qui partagent par la même occasion une tablette extérieure. Depuis l'intérieur cette inflexion offre un rapport singulier à l'extérieur et devint l’identité du bâtiment. Cette fenêtre est perçue comme une niche chaleureuse dans laquelle l'usager trouvera une table et un meuble bas.

Le parti pris urbain consiste à décomposer le programme en deux volumes singuliers que sont l'école et la salle de gymnastique. Leur gabarit peut être assimilé aux objets construits environnants et contribuent à leur intégration dans cette zone périurbaine. Ces deux volumes s'insèrent subtilement dans la pente naturelle du site de sorte à générer un minimum de mouvement de terre. La disposition de ces deux volumes engendre naturellement les deux espaces de préau. Le préau Bas à vocation urbaine s'ouvre généreusement sur le chemin des Pâquis. Le préau supérieur est un espace récréatif tenu par les deux volumes de l'école et le terrain naturel. Le projet proposé décompose les différents éléments du programme en entités autonomes tout en permettant les interactions entre elles. Un espace de distribution centralisé accessible depuis l'extérieur connecte verticalement ces éléments entre eux. Cette disposition permet en outre de circuler d’un élément de programme à l’autre sans passer par l’extérieur.